Présentation de la fonderie (cf Wikipedia)
À partir d'un atelier construit en 1865, au moment de la mise en service de la ligne de chemin de fer Paris - Granville, et entièrement conçu par Adolphe Havard, ingénieur polytechnicien, l'entreprise est l'héritière d'une tradition datant de la fin du Moyen Âge.
En 1900, son gendre, Léon Cornille, reprend la fonderie, puis sa petite-fille, Marguerite Cornille-Havard. En 1981, l'ingénieur italien Luigi Bergamo et sa femme Françoise rachètent l'entreprise.
La fonderie n'a que peu évolué depuis sa construction. Le grand four réverbère à double voûte, de 1865, chauffé au bois et au charbon, sert aujourd'hui pour la coulée des pièces de grande taille. Un autre four plus récent, datant des années 1950, sert pour les cloches plus petites. L'activité historique et majoritaire de la fonderie est la fonte de cloches mais d'autres pièces en bronze telles que des plaques commémoratives peuvent y être coulées.
L’ensemble campanaire de Notre-Dame de Paris
Le 31 janvier 2013, huit nouvelles cloches, produites à la fonderie, arrivent à la cathédrale Notre-Dame de Paris. Elles ont pris place dans la tour nord. La plus grosse baptisée Gabriel pèse 4 tonnes et donnera un la# 2. Les sept autres sont baptisées Anne-Geneviève (3,4 tonnes, si 2), Denis (2,5 t, do# 3), Marcel (1,9 t, ré# 3), Étienne (1,5 t, fa 3), Benoît-Joseph (1,3 t, fa# 3), Maurice (1 t, sol# 3) et Jean-Marie (782 kg, la# 3).
Un second bourdon baptisé Marie, est installé dans la tour sud. Il a été fondu le 14 septembre 2012 par la fonderie Royal Eijsbouts, aux Pays-Bas. Selon les informations données à la télévision française[évasif], la dimension (diamètre 206,5 cm) et la masse (6,023 t) de ce bourdon dépassaient les capacités de la fonderie Cornille-Havard.